À ma mère, et à toutes les autres, celles qui le sont, le seront et le resteront.
La transmission de mère en fille, c'est une chose qui compte pour moi. Certainement parce que j'ai été élevée par une femme qui l’a placée au cœur de tout. Une femme que j’ai toujours vu défendre, avec audace et détermination, ses convictions, ses envies et son indépendance. Une force, une puissance, une combativité que ma mère m’a intelligemment transmis sans jamais m’y contraindre.
Alors maintenant que je suis à mon tour la mère d'une fabuleuse petite fille, c’est à moi que reviens ce devoir de lui insuffler la volonté de ne renoncer à rien (surtout pas à ses rêves), d'aller toujours de l'avant, de cultiver un optimisme à tous crins, de s'émerveiller de tout (surtout des petits bonheurs) et de garder l’étincelle en elle, cette certitude que : oui, tout est possible.
Avoir une fille m'a transformée et m'a apporté un bonheur que je n'imaginais pas si immense. Je pense à toutes celles qui espèrent ce bonheur, qui l'attendent, qui l'ont touché du doigt avant de leur être enlevé.
Voilà pour cette lettre de Mai, d’autres suivront parsemées de confidences et de bonnes nouvelles en avant-première.
Chaleureusement,
